Le survivant

Description de Le survivant

Dans ce troisième volet de la série L’ordre de Cicéron, Raphaël Steiner, rescapé des camps de la mort et du communisme reprend son travail d'avocat pour aider son ami Benjamin de Veyrac, accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis. Avec l'aide de ses alliés, Steiner tente de démasquer le complot dont Benjamin est la cible et de prouver son innocence. Cependant, il se heurte à l'intelligence retorse d'Anissa Taniss, l'instigatrice de cette machination. Cette histoire familiale, pleine de rebondissements, s'intensifie grâce à une narration efficace et à une connaissance approfondie du monde judiciaire. Cependant, la crédibilité de l'intrigue se perd rapidement avec la réapparition improbable du survivant et la naïveté excessive de l'assistante. De plus, le dessin laisse à désirer, avec des personnages bâclés et des décors moins détaillés. Ce tome supplémentaire se perd parfois dans des méandres narratifs douteux.

Critique de Le survivant

Dans l'ensemble, ce troisième opus de L’ordre de Cicéron est haletant et se lit facilement grâce à une narration bien maîtrisée. L'intrigue juridique est intelligemment construite et Malka démontre une connaissance évidente du système judiciaire. Cependant, l'histoire s'empêtre vite dans une série d'intrigues un peu invraisemblables, comme la réapparition miraculeuse du survivant des camps et l'irritante niaiserie de l'assistante. Le scénario tourne rapidement au burlesque, et l'intrigue devient parfois confuse. Les dessins, bien que corrects, ne sont pas à la hauteur des deux précédents tomes de la série. Les personnages sont souvent mal dessinés, et les décors sont moins travaillés. Ce tome supplémentaire semble s'éloigner de l'histoire familiale pour se concentrer sur des intrigues policières plutôt simplistes. En résumé, ce troisième tome est un peu décevant par rapport aux deux précédents de la série et donne un goût d'inachevé. Malka devra faire preuve de plus d'imagination dans le dernier opus de la série pour éviter un dénouement trop brusque et manquer une occasion d'offrir à ses lecteurs une conclusion satisfaisante de cette saga familiale.